Le secteur des soins de santé emploie des réfugiés ; une situation gagnant-gagnant

02 jul 2019

L'embauche de réfugiés dans le secteur de la santé donne une situation gagnant-gagnant : les réfugiés sont désireux de travailler, tandis que les organisations de santé sont confrontées à une pénurie de personnel. L'institut de soins néerlandais Zuyderland expérimente ce modèle dans le cadre d'un projet pilote. 23 réfugiés ont commencé un stage, à l'issue duquel ils peuvent suivre un cours sur les soins infirmiers et les soins.

Zuyderland prévoit un besoin d'environ 1800 infirmières et soignants d'ici 2022. Pour combler cet écart, l’institut recrute activement et de manière créative. C'est pourquoi il se tourne vers les réfugiés, car ils sont impatients de travailler, déclare le directeur de Zuyderland, Ageeth Bijl : « Nous savons que les gens se sentent en meilleure santé et plus heureux lorsqu'ils participent. Et les détenteurs du statut de réfugié veulent rendre quelque chose aux Pays-Bas. Zuyderland leur donne cette possibilité grâce à ce projet. »

Défis

Toutefois, une expertise est nécessaire pour faire de leur emploi un succès. Les barrières culturelles et linguistiques font partie des défis que doivent relever les établissements de santé. Et comment trouver des réfugiés prêts à travailler dans votre institut ?

Zuyderland, la commune de Sittard-Geleen et l'organisation de réfugiés Vluchtelingenwerk Nederland ont organisé une masterclass en juin pour partager leur expertise.  Cela concernait par exemple le processus de recrutement, qui est apparu comme une procédure de sélection intensive et spécifique.

Lichi, Sanaa et Taha

Certains participants du projet pilote sont les réfugiés Lichi (25, Erythrée), Sanaa (47, Syrie) et Taha (45, Syrie). Taha a expliqué sa motivation pour ce projet, malgré sa formation de laborantin : « Dans notre culture, nous trouvons important de bien s'occuper des personnes âgées. »

Lisez le rapport ici (en néerlandais). 

Le pilote fait partie du projet Interreg IDZ-UDZ, qui est dirigé par Familiehulp. Le projet vise à trouver un emploi pour 500 réfugiés.
IDZ-UDZ reçoit le soutien d'Interreg Euregio Meuse-Rhin avec des moyens financiers provenant du Fonds européen de développement régional et un cofinancement de la Région wallonne, de la Province du Limbourg (BE), de la Province du Limbourg (NL) et de la Rhénanie du Nord-Westphalie.